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[Critique littéraire] Je suis là -Clélie Avit

Titre : Je suis là

Auteur : Clélie Avit

Édition : Le livre de poche

Parution : mai 2015

Nombre de pages : 235

Genre : Romance comtemporaine

Prix : 7.10€

Où l’acheter : http://www.livredepoche.com/


Résumé

« À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ? »

Mon avis


« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »

Un livre poignant d’une histoire d’amour improbable. Une histoire qui m’a hantée de début à la fin !


L’histoire se déroule dans la chambre d’hôpital d’Elsa qui elle-même est plongée dans un coma, peut-être sans réveil, plusieurs semaines après sa chute. Puis vint là rencontre de Thibault, ce jeune homme venu rendre visite à son frère victime d’un accident de la route. Ce dernier va alors se tromper de chambre et tomber nez à nez devant Elsa inconsciente qui peu à peu retrouve sa capacité d’entendre alors qu’elle est dans le coma. Va-t-elle se réveiller ? Vont-ils choisir le système d’euthanasie pour la libérer ? La suite ? Je vous laisse la découvrir par vous.


J’ai apprécié la narration qui est assez entraînante, dans cette intrigue quelque peu unique. Elle se fait sous le point de vue de Thibault puis d’Elsa. On découvre les pensées de celle-ci dans son coma, ce qu’elle ressent, se questionne et la force qui en ressort pour essayer de se réveiller, mais en vain. Coincé dans ce corps sans pouvoir ouvrir les yeux. L’auteur aborde deux thèmes en particulier : l’euthanasie et la culpabilité. J’ai compris le ressenti de Thibault vis-à-vis de son frère et lorsqu’il découvre que les médecins évoquent l’euthanasie pour Elsa à sa famille alors qu’elle entend tout ce qui se passe ! Va-t-il les laisser faire ?


Un style déconcertant, mais qui se lit et se comprend très facilement. Car l’auteure parvient à garder le suspense jusqu’au dernière page, laissant le doute sur les intentions de la famille et des médecins. Quant au rythme, on peut dire qu’il a été rapide, car je l’ai lu en un jour. C’est un livre qui se lit sans interruption, car j’ai voulu savoir comment allait finir l’intrigue et je n’en fus pas déçu !


En ce qui concerne les personnages principaux, on retrouve Elsa et Thibault, les deux points importants du centre de l’histoire. Thibault est assez malpoli, mais sans exagération, car Elsa finis par apprécier cette présence confiante dans cette chambre froide et sans silencieuse. Je ne pensais pas qu’il allait tomber amoureux d’Elsa si facilement alors qu’elle ne répond jamais. Pour Elsa, c’est différent, elle a une force déterminée pour pouvoir vivre pleinement à nouveau, je l’ai ressenti à travers ses pensées, car seule son ouïe est en état de marche, son seul lien vers l’extérieur. Elle est déterminée à faire sentir qu’elle est là par divers moyens… Mais va-t-elle réussir à temps ?


Les personnages secondaires quant à la famille et les amisd’Elsa sont présent de temps à autre. J’ai pu me faire une idée de sa sœur qui à l’air d’être une jeune femme qui multiplie ses relations avec les hommesLes parents sont, quant à eux, perdus sur la bonne décision à prendre. La mère de Thibault, elle essayera par tous les moyens de pousser Thibault à parler à son frère, qu’elle-même a pardonné.


En ce qui concerne le visuel, la couverture représente le profil d’Elsa. Pourquoi la moitié d’un visage ? Tout simplement pour montrer qu’elle est à moitié présente, à la fois dans son coma et à la fois éveillé. Le titre démontre également la signification de l’image : « Je suis là ».


En bref, une histoire intrigante, qui vaut le temps d’une journée ou deux selon le rythme de lecture. Conseillé pour les accro aux romances et aux fins qui vous laissent des étoiles pleins les yeux !

Petit tour du côté de l’auteure

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"Clélie Avit est née en 1986 en Auvergne. Anciennement professeur de physique-chimie, elle se consacre désormais pleinement à l'écriture et à l'enseignement de la danse. Elle a gagné en 2015 le prix Nouveau Talent de la Fondation Bouygues Telecom avec Je suis là."



Et vous ?

L’avez-vous lu ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à laisser tout ça en commentaire je me ferai un grand plaisir de vous répondre !

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