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[Critique Littéraire] Le Linguiste était presque parfait de David Carkeet - Un roman policier original

Si vous souhaitez revisiter le roman policier, je vous conseille Le Linguiste était presque parfait de David Carkeet. Ce roman policier est en effet dans un univers très particulier : la linguistique ! Ça ne vend pas du rêve à la première impression mais l’humour de l’auteur nous emmène dans de sombres secrets de cet institut. Ce livre est publié en poche aux éditions Points le 13 octobre 2016, il fait 302 pages.


Voici ce que l’on trouve sur la quatrième de couverture :

Rien ne va plus pour Jeremy Cook, linguiste spécialisé dans les babillements enfantins à l'Institut Wabash. Le jour où la ravissante Paula rejoint l'équipe, il se fait traiter de "trou du cul" devant elle ! Mais ce n'est pas tout : on retrouve le corps sans vie de son collègue Arthur Stiph dans son propre bureau. L'inspecteur Leaf voit en lui le suspect idéal : Jeremy n'a plus qu'à enquêter lui-même sur ses six collègues. Et ils n'ont qu'à bien se tenir, car chaque mot et chaque silence sera un précieux indice pour notre linguiste !

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Un roman policier autour d'une garderie 

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Nous suivons dans ce roman Jeremy Cook, linguiste renommé et ses autres collègues qui travaillent à l’institut Wabash. Cet institut est une crèche où l’on étudie le babillage des nourrissons. La vie de Cook suit son train-train quotidien entre ses collègues qu’il aime beaucoup critiquer (il y a de quoi) et la jeune thésarde Paula qui lui a tapé dans l’œil, jusqu’au jour où son collègue Stiph est retrouvé mort dans le bureau de Cook. Rien ne va plus dans l’institut où tout le monde s’accuse et s’ajoute le policier Leaf, qui ne connaît pas l’emploi de manières légales pour arriver à ses fins. Cook décide de mener son enquête afin de se dédouaner de ce crime infâme qui semble en touts points l’accuser.


Qui de ses charmants collègues Milke, Woeps, Aaskugh, Orffman ou Wach sera l’assassin sans pitié qui cherche à le faire plonger ? Mais d’autres problèmes s’ajoutent : quelqu’un l’a traité de trou-du-cul et il doit faire dans un délai impossible une conférence.


L’enquête en elle-même n’est pas franchement palpitante et le mobile n’est pas très intéressant, mais c’est surtout la conduite de cette affaire et tous les problèmes et indices qui viennent s’ajouter et dans lesquels Cook essaie de se débattre comme il peut.


On trouve également le monde universitaire et linguistique dépeint de manière cruelle, où chacun est prêt à tout pour sauver sa peau, garder son poste et ainsi décrédibiliser les autres.

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Un humour décalé ! 

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L’humour dans ce livre est présent d’un bout à l’autre, entre les situations grotesques, les réactions des autres personnages : Wach, le patron qui a besoin de justifier sa place ou Leaf le policier dérangé, qui rit pour un rien et n’utilise aucune méthode légale et les jeux de mots permanents. Ce livre permet un véritable divertissement sans se prendre la tête de savoir qui est le véritable meurtrier.


Je conseille ce livre qui sur une base de roman policier dont on retrouve les codes, l’auteur joue avec l’humour et la connivence du lecteur tout au long du texte.

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