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[Critique Littéraire] Feu Couleur #1de Jenny Valentine

Je vous propose le roman Feu Couleur # 1 de Jenny Valentine, publié chez Ecole des loisirs le 22 février 2017, il fait 230 pages dans la collection Médium


Voici ce que l'on trouve sur la quatrième de couverture

Iris a 16 ans et pourtant, elle n'a jamais rencontré son père, Ernest, qui n'a plus que quelques jours à vivre. Tout ce qu'elle pensait savoir, toutes les certitudes acquises au fil des ans sont en train de partir en fumée. Et voilà que sa propre mère lui déclare la guerre et entend bien mettre la main sur la collection d'oeuvres d'art d'Ernest, d'une valeur inestimable. Mais ce dernier ne l'entend pas de cette oreille. Avant de mourir, il tient à ce que Iris sache un certain nombre de choses…

A partir de 13 ans.



Un joli roman sur les conduites à risque des adolescents et sur la fin de vie d’un proche.


Nous suivons Iris, collégienne, solitaire, qui vit dans une famille dysfonctionnelle. Ses parents sont séparés, Iris cohabite avec sa mère qui lui a demandé de l’appeler Hannah pour ne pas la vieillir et son compagnon Lowell. Le couple s’est rencontré dans le milieu du show-biz, Hannah est une ancienne mannequin et Lowell est un acteur raté. Leurs carrières n’ont guère progressé puisqu’ils sont plus intéressés par l’alcool et d’autres substances et surtout à ne rien faire à part « comater » chez eux. Hannah est une mère tyrannique qui n’a pas l’air de beaucoup aimer sa fille, elle n’a besoin d’elle que pour parader ou faire les corvées. Mais dès qu’Iris est en difficulté, Hannah disparaît et la laisse seule.


Dans ce foyer atypique, Iris essaie de garder la tête froide. Mais elle a un dangereux penchant autodestructeur, qui est la pyromanie. En effet, pour se calmer et se sentir bien, Iris a besoin de ressentir la chaleur, la couleur, l’odeur du feu et de la fumée pour se sentir en sécurité. Malheureusement ce sentiment de sécurité n’est qu’un leurre et elle se met en danger et dans des situations compliquées, jusqu’à se retrouver à l’hôpital. Ce penchant est canalisé quand elle rencontre Thurston, un jeune homme, idéaliste, qui aime créer une sorte d’art vivant et social. Mais suite à une dispute, Thurston disparaît.


C’est à ce moment que le père d’Iris, Ernest contacte Hannah pour les voir. Hannah accepte en apprenant l’état de santé de Ernest, qui a une maladie très grave et qui n’a donc plus beaucoup de temps à vivre. Hannah et Lowell voient le bon filon (financier) et savent que Ernest va donner sa fortune à Iris, ils pourront donc se l’accaparer. Iris n’est pas enchantée de cette rencontre, car Hannah lui a toujours dit que ce père ne voulait pas d’elle. Puis, au fil des jours Iris apprend à connaître Ernest, et découvre que les dires de sa mère ne sont pas si vrais… Ernest, qui sait les intentions d’Hannah, va la mettre à rudes épreuves jusqu’après son décès où il lui jouera un tour inattendu. La fin est tragique avec la mort du père, qui est prédite, mais reste inattendue, car Ernest avait préparé une magnifique surprise à Iris.


Les personnages restent binaires : la méchante mère et détestable beau-père ; et le père qui vient aider sa fille. Cela fait penser à un conte de fées, avec un happy-end, où les gentils ont vaincu les méchants.


L’écriture est agréable et conviendra tout autant à des adolescents qu’à des adultes.

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