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[Cinéma] Blanche-Neige (2025) : un miroir un peu trop poli

Attendu avec impatience, scruté par les fans comme par les critiques, le live-action Blanche-Neige, réalisé par Marc Webb, avec Gal Gadot et Rachel Zegler, a enfin vu le jour. Après des mois de débats, de polémiques et de teasers intrigants, il est temps de répondre à la grande question : valait-il le détour ?


Ma réponse est… mitigée.


Les points forts : un visuel séduisant et une Gal Gadot impériale


Commençons par les réussites. Visuellement, le film est somptueux. Forêts féeriques, palais glacés, reflets d'or et d’obsidienne : chaque plan est pensé comme une fresque animée.


Et Gal Gadot, dans le rôle de la Reine, est tout simplement fascinante. Élégante, maléfique sans excès, elle incarne une méchante charismatique, entre glamour et cruauté. Elle s’amuse avec les codes, parfois théâtrale, parfois glaçante, et offre à ce personnage une vraie présence, bien plus marquante que dans la version animée.


Rachel Zegler : une Blanche-Neige en demi-teinte


Face à elle, Rachel Zegler endosse le rôle-titre. Révélée dans West Side Story, la jeune actrice a du talent et une belle voix, mais ici… elle semble bridée. Blanche-Neige est réécrite pour incarner une figure plus indépendante, plus moderne, un choix compréhensible, mais cette nouvelle version peine à trouver sa place.


Entre manque de profondeur dans l’écriture du personnage et une interprétation parfois trop lisse, Rachel Zegler ne parvient jamais vraiment à briller. Elle a l’énergie et la sincérité, mais il lui manque un souffle d’âme ou un vrai arc narratif pour convaincre pleinement. On sent le potentiel, mais il est sous-exploité. Dommage, car face à une Reine aussi puissante, Blanche-Neige aurait mérité d’être plus qu’une héroïne bien intentionnée.



En conclusion


Blanche-Neige version 2025 n’est pas un échec total. C’est une œuvre soignée, visuellement belle, parfois touchante, et portée par une antagoniste remarquable. Mais c’est aussi un film qui manque de souffle et d’identité. Rachel Zegler fait ce qu’elle peut avec un rôle trop édulcoré. Le miroir nous renvoie donc une image charmante… mais sans véritable profondeur.



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